Questions fréquentes

1. Quel est le but de la Kabbale ?

La pratique de la Kabbale permet de guider l’homme en vue de son ascension spirituelle. Grâce au travail d’interprétation qu’elle suggère et les techniques de méditation qu’elle utilise, elle l’aide à mieux connaître Dieu et ses intentions envers les hommes.

2. Qu’est-ce que la Torah ?

La Torah, qui signifie « loi » en hébreu (et dont le nom grec est Pentateuque) désigne l’ensemble des 5 livres suivants : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome.
Ces livres font aussi bien autorité auprès des Juifs, que des Chrétiens (elle fait partie de l’Ancien Testament) et des Musulmans.


3. Faut-il attendre d’avoir 40 ans pour étudier la Kabbale ?

Une bonne connaissance de l’alphabet hébreu et de la Torah est nécessaire pour pouvoir pratiquer la Kabbale. Cet apprentissage difficile est probablement à l’origine de cet interdit, instauré par certains Juifs de l’Europe de l’Est au XVIIIème siècle. Les raisons de cet interdit demeurent obscures, mais semblent liées à la méfiance qu’a suscitée la Kabbale suite au Messie autoproclamé Shabbatai Tzevi, ou simplement aux opposants de la Kabbale en général ; en outre, certains estiment que ce n’est qu’à cet âge qu’un homme possède la maturité et les compétences nécessaires à l’étude de la Kabbale.
Quoiqu’il en soit, Isaac Luria et Moïse Cordovero, deux célèbres kabbalistes, ont commencé à étudier la Kabbale respectivement à 17 et 20 ans…

4. Faut-il être Juif pour étudier la Kabbale ?

L’étude de la Kabbale repose uniquement sur la Torah (qui constitue une partie de l’Ancien Testament) ; ce livre est reconnu comme étant d’inspiration divine par les trois grandes religions monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. Ainsi, l’étude de la Kabbale n’est pas à proprement parler réservée aux Juifs.
Cependant, les différents concepts qu’elle véhicule sont intimement liés à l’histoire du peuple Juif ; un non Juif devra donc fournir un effort d’adaptation plus important pour se familiariser avec la Kabbale.

5. Faut-il connaître l’hébreu pour étudier la Kabbale ?

La pratique d’exercices de méditation et la compréhension des techniques d’interprétation (comme la Guématrie) ne nécessitent que des connaissances minimales de la langue hébraïque; la partie Enseignement contient des exemples d’utilisation de la Guématrie compréhensibles par tous.
Néanmoins, il existe encore peu de traductions disponibles d’une part importante de la littérature kabbalistique ; quiconque veut pratiquer la kabbale de façon approfondie ne pourra échapper à un apprentissage de l’alphabet, de la grammaire et du vocabulaire hébraïques, afin de comprendre les nombreuses subtilités de cette langue, qui se prête à de multiples interprétations.